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La limite

mes limites

Dans la pratique des postures de Yoga, je rencontre régulièrement mes limites corporelles. Elles sont en rapport avec les articulations, la musculature et parfois certaines appréhensions. Ces limites sont bien utiles, elles définissent la forme de mon corps, sa cohésion, sa signature et ma façon de me mouvoir. Ma peau est vitale, faisant limite et relation entre l’intérieur et l’extérieur.

repousser mes limites ?

Combien de fois suis-je tenté de reculer ces limites pensant gagner en souplesse ? Soit je dépasse ma limite au risque de créer des tensions inutiles et de me faire mal, soit je reste trop en deçà de mes possibilités, consciemment ou non. Si je considère cette limite comme une part de moi avec qui dialoguer, cette ligne ou espace a peut-être quelque chose à me dire, puis-je flirter avec elle, goûter les sensations, observer quand ça crispe, quand ça détend, faire l’expérience de vouloir ou de lâcher-prise. Puis-je cueillir la sensation de bien-être quand elle surgit depuis ma profondeur et me surprend ?

la plage et la vague

L’image du bord d’océan où la limite entre l’eau et la plage est sans cesse façonnée par le jeu des vagues peut-elle éclairer ce propos ? J’aime marcher sur le sable mouillé, laisser la vague s’étirer jusqu’à caresser mes pieds ou regarder les enfants s’amuser avec éclats de voix à se laisser surprendre par la vague.

espace de jeu

Ces limites que j’appelle, sans doute à tort, raideurs ne peuvent elles être comme cet espace libre, espace de jeu où se rencontrent ma volonté de résultat et mon lâcher-prise dans un jeu bienveillant avec les vague de mon souffle ? Le flux et le reflux de mon souffle peuvent-ils jouer à caresser les pieds de ma démarche, c’est à dire m’offrir un support de pratique plus vivant que le tapis sur lequel je prends appui ? Puis-je me laisser façonner par le mouvement du souffle ?

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